ФРАНЦИЯ И БОГ
Suite du chapitre III
Étaient-
Une Grâce de Dieu, qui concerne tous ces hommes que purent être ces rois mérovingiens, et déjà avant eu ces moines peu connus tel Saint-
Ces rois Mérovingiens dont faisait parti Clovis étaient issus de la famille de Mérovée, petit chef franc plus ou moins légendaire. Ils tirèrent leur force de leur origine réputée divine et de leurs vertus guerrières. Le nom même de Clovis (c'est-
Comme le Pharaon, Clovis était certes réputé par le peuple franc, de naissance divine, mais contrairement au premier qui fut témoins de temps de miracles, sans se convertir, lui se convertit au Dieu chrétien auquel il crut simplement sans miracles. N'est-
La monarchie Mérovingienne n'allait apporter que bien peu d'améliorations des rites païens de l’époque, car très largement partagée entre l’idolâtrie, le profit et la soif du pouvoir, mais elle allait permettre la mise en place d'une base de civilisation chrétienne, portées en particulier par tout un système monastique.
La lignée Mérovingienne vécu ses réelles limites au travers de la victoire de Pépin II, dit Pépin de Herstal, maire du palais 1 d'Austrasie, sur ses rivaux neustriens, à Tertry, près de Saint-
Ce n'est pas sans raison que la papauté, menacée par Byzance ou par les Lombards, fit appel en 739 (seulement soixante ans plus tard) au maire du palais Charles Martel, qui venait de remporter sur les Arabes la célèbre victoire de Poitiers en 732 plutôt qu'au roi de France. Si l'appel demeura sans effet à cette date, il fut entendu en 754, puisque le roi s'était lentement trouvé destitué de son royaume. Il scella alors l'alliance des deux forces spirituelle et temporelle de l'Occident : La papauté et la future monarchie franque.
1) Maire du palais : Dignitaire de la cour mérovingienne utilisé quelque peu par le roi comme gouverneur ; il se substitua peu à peu au roi.
Le Partage de l’Empire Carolingien
Le royaume dont Charles Martel s'était assuré le gouvernement fut donc et resta jusqu'à sa mort un ensemble faible et même fort fragile, dont seules la présence et l'action personnelles du chef, partout et à chaque moment, réussirent à sauvegarder la cohésion. C'est ce que découvrirent les deux fils de Charles Martel, Carloman et Pépin (futur Pépin le Bref), entre lesquels le maire du palais, tel un roi, avait partagé le royaume peu avant sa mort, survenue à Quierzy en 741.
Aussi jugèrent-
En l'année 751, le moment fut enfin des plus favorables pour renoncer à la fiction mérovingienne. Fort de l'appui du pape, de qui Carloman et Pépin le Bref s'étaient rapprochés à l'occasion de la restauration de l'Eglise franque entreprise par saint Boniface, Pépin le bref convoqua l'assemblée des grands du royaume à Soissons, en novembre 751. Il s'y fit élire roi des Francs, et, cérémonie jusqu'alors inconnue en Gaule, s'y fit sacrer avec de l'huile sainte par les évêques présents, conduits par saint Boniface.
L'Eglise consacra donc le coup d'Etat et, l'évangélisation progressant plus rapidement que jamais, assura le succès de celui-
La royauté de droit divin était née. Celui qui, aux yeux des familles mérovingiennes, aurait pu apparaître comme un usurpateur, se montrait désormais, comme l'élu du Dieu des chrétiens, et ses descendants avec lui.
Au travers de ces rappels historiques, notre but ne doit pas être de jeter le discrédit sur telle ou telle dénomination chrétienne, mais au contraire de nous faire les avocats des principaux acteurs de ces temps fondateurs. Je dirai pour ma part, merci Seigneur de m'avoir évité cette période particulièrement difficile que fut cette partie de notre histoire. Il nous est en effet facile d'oublier qu'après la domination romaine nous étions redescendus bien bas, surtout dans le nord de notre beau pays où cette influence s'était moins fait ressentir, et où les celtes avaient d'avantage marqué leurs empreintes.
Ceux qui devaient prendre les décisions n'avaient pas le recul dont nous disposons. Tous ces hommes n'étaient que des humains, soumis plus ou moins comme chacun de nous à leurs idées préconçues. Le Saint-
N'oublions pas en effet que le souhait de L'Eternel eut été que les hommes le conservent comme Roi. Cette digression n'était probablement pas pire que celle de son peuple auquel il s'était d'avantage manifesté, d'autant qu'au travers de sa volonté permissive, Dieu avait indiqué le roi de son choix qu'il avait fait oindre pour cette fonction par le prophète Samuel, comme nous l'avons lu en 1 Samuel 8. Cela n'allait certes pas jusqu'à la dimension dans laquelle Dieu élevait cet être humain à un niveau égal au sien par une nature divine, mais ce choix de Dieu put apparaître à certains qui n'étaient pas allés jusqu'à approfondir la véritable raison de l'institution de la royauté sur Israël par Dieu, comme étant " l'institution volontairement choisie par Dieu pour le représenter sur son peuple ", donc tous les peuples.
Qu'y avait-
Dieu l'avait annoncé dès le départ, connaissant d'avance l'issue de ce procédé, sachant que même si les hommes le rejetaient alors, lui ne les rejetterai pas et ferai tout pour les éclairer. Nous nous en tiendrons donc à des hypothèses de mauvaise gestion du contexte, et viendrons en avocat de nos frères comme Jésus nous le demande, plutôt qu'en accusateurs, car nous pourrions sinon trouver beaucoup de mauvaises raisons.
Ces hommes et ces rois péchèrent indéniablement en élevant trop haut, une institution que Dieu n'aurait souhaiter établir qu'à échelle humaine d'hommes s'en remettant à Dieu, comme c'était le cas des Juges sur Israël. Mais à quel dilemme ces représentants de la foi chrétienne furent-
Ils n'eurent peut-
Ceci souligne une fois de plus la véritable nature de Dieu qui n'institut pas des règles et des lois pour pouvoir écraser les contrevenants, car dans le cas présent Dieu " s'effaça " encore une fois devant la " nécessité " des circonstances. Il n'est pas nécessairement bon en effet d'apporter des règles à celui qui ne peut pas les recevoir et les mettre en pratique. C'est ainsi que Dieu commença de se manifester à Abraham, avant d'en arriver plusieurs siècles plus tard à dispenser sa Loi à Moïse.
Dieu peut certes demander à certains beaucoup de rigueurs dans leur propre vie, mais envers ceux qui ne le connaissent pas parfaitement et qui viennent-
Ceci voudrait-
Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-
Le vigneron répondit : Maître, laisse-
Dieu agit de-
N'oublions donc pas dans ce contexte, que si certains peuples ont vécu des rois, des rois ont vécu des peuples. Nous nous apitoyons facilement sur le sort du peuple opprimé, en faisant parfois trop vite de ces rois des tyrans. Il ne nous appartient pas de condamner les hommes, même si certains de leurs actes peuvent avoir été " répréhensibles ". Combien je me rends compte aujourd'hui que je n'ai pas toujours manifesté moi-
Cette dimension de l'Esprit de Dieu est certes accessible à chacun de ceux qui le recherchent, mais comme ce ne fut pas toujours mon cas, et pas non plus le cas de chacun, ceci mérite bien d'être souligné à l'avantage de ces rois.
Jésus a dit et nous y reviendrons, qu'il était plus difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux, qu'à un chameau de passer par le trou de l'aiguille. Il ne s'agissait certes pas d'une aiguille à coudre, ce qui aurait fermé définitivement la porte du royaume des cieux aux riches, mais de la porte basse par laquelle on pouvait entrer de nuit dans la ville endormie. Celle-
Non ! Ces rois n'étaient que des hommes avec tous les défauts que nous pouvons tous avoir, alors regardons à l'un d'eux, Charlemagne, qui fut peut-
Il lui aurait été d'autant plus facile de tomber dans l'orgueil, qu'il avait été sacré roi dès sa plus tendre enfance à une époque où cela n'existait pas. Ce fut en effet un homme des plus brillant et frère en Jésus-
Si nous regardons à tous les échanges qu'il put avoir de par l'Europe, et toutes les institutions qu'il créa ou tenta de créer politiquement, lui le fédérateur avant l'heure de l'Europe, et cela sans téléphone portable ni avion personnel, nous devons avouer que sa foi était de nature divine. Attention cependant de n'en donner qu'à Dieu toute la Gloire, qui donne selon sa volonté à celui qui veut le suivre. Nous ne sommes pas à élever l'homme au niveau céleste de Dieu, mais à reconnaître malgré tout combien Dieu veut nous donner sa nature et à quel point il peut donner une énergie, une vigueur et une intelligence toute particulière tant au niveau intellectuel que spirituel, à celui qui veut faire sa volonté.
Combien en ont reçu peut-
Il fut en effet l'initiateur d'une renaissance intellectuelle tant pour les laïcs que pour les ecclésiastiques, le défenseur de la morale chrétienne, tout comme il le fut de la foi tant sur les champs de bataille que dans les débats théologiques, unificateur du peuple chrétien. Cette notion de peuple chrétien, Alcuin 1 la mettait en avant dans les mois qui précédèrent l'avènement à l'Empire. Deux ans plus tard, il usa de la locution « Iniperium christianum » pour qualifier un Empire qui ne pouvait se contenter d'être romain puisqu'il ne comprenait pas toutes les terres de l'ancien empire, alors qu'il en comprenait qui n'en étaient pas. Et le même Alcuin précisa bien sa pensée quand il appela Charles " recteur et empereur du peuple chrétien ".
1) En latin, Albinus Flacus, savant religieux anglo-
Charles était à la fois à leurs yeux le successeur de Constantin et celui de David. David dont il portait le nom dans les jeux littéraires de l'Académie palatine mais dont tous savaient qu'il était le " roi prêtre " institué par Dieu pour conduire le peuple élu et que l'on tenait déjà, au temps des Mérovingiens, pour un modèle politique.
Déjà en 614, un concile de 614 comparait Clotaire II à un David au service du peuple de Dieu, et Pépin le Bref ne dédaignait pas que le pape lui-
Cette carte montre les divers possibilités de partage: celui que prévoyait Charlemagne en 806 et celui arrêté par ses petits fils.
Le traité de Verdun en 843 avec le « couloir lorrain » de Lothaire sera le germe de toutes les guerres de l’ère classique et moderne.
L'Empire a été posé sur ses épaules
Et on lui donne pour nom
Conseiller admirable, Dieu fort,
Père éternel, Prince de la paix.
Pour étendre l'Empire
Et pour donner une paix sans fin
Au trône de David et à sa royauté,
Pour l'établir et l'affermir dans le droit et la justice
Dès maintenant et à toujours,
C'est là ce que fera le zèle de Yaweh des armées.
L’idéalisme de certains n’était peut-
1) Agents nommés par Charlemagne, qui allaient deux par deux, un du clergé et un laïc, pour assurer le contrôle et la surveillance des autorités locales.
Il fut certes un chef de guerre sans pitié comme nous pourrions le voir par ailleurs, mais avait-
Dans le même sens de ne toujours pas jouer le rôle des accusateurs, nous dirons donc qu'il est plus aisé de critiquer depuis son chaud fauteuil douillet, que de prendre des initiatives rapides sur le terrain face à des envahisseurs barbares, sans peur et sans loi. Il nous faudrait d'ailleurs ajouter à ces envahisseurs extérieurs, les soulèvements intérieurs manipulés par des envieux tyranniques, dont le seul but était de s'accaparer parfois toute une population à leur gloire et non plus celle de Dieu. S'il ne s'agissait pas encore d'instaurer une démocratie, quel gouvernement actuel ne choisirait pas la solution de moindre mal ?
Il nous suffit de regarder combien le monde entier de base chrétienne, et de nombreux peuples musulmans se sont élevés contre les actions terroristes de M. Ben Laden, pour nous rendre compte que si les Etats-
Sans doute a-
En toute humilité et respect, nous pouvons donc faire les éloges de la foi d'un frère en Christ que Dieu utilisa au mieux pour sa Gloire, comme il pourrait le faire avec certains d'entre-
Avant cette repentance, il tente pourtant de prévenir, afin de bénir chacun personnellement et pour l'éternité, mais aussi pour amener son œuvre encore plus loin. C'est ainsi qu'il nous est permis de penser que si Charlemagne avait simplement reçu l'onction royale sans qu'il soit fait de lui un sujet de vénération, l'amorce de fédéralisme qu'il avait effectuée se serait peut-
Le fait d'avoir élevé un peu trop haut leur " nature " de roi, n'a fait qu'accentuer la dimension charnelle de l'homme déjà trop portée vers la puissance, le pouvoir, la domination et l'orgueil. Ce qui donc leur facilita le pouvoir un temps, allait se retourner contre eux, qui allaient se prendre pour certains des demi-
Il me semble que s'il en avait été ainsi pour moi-
Ce n'est pas non plus sur lui que nous ferons reposer la faute, mais sur notre nature. Les rois ne se forment pas seuls. Ils sont initialement des enfants comme les autres, même si le sort les a destinés à une position différente. L'avenir pour eux est toutefois jeté, l'homme a fait de ces rois des dieux ou des presque dieu ; tant que ceux-
Il eut fallu revêtir une telle dose d'humilité pour être un bon monarque selon Dieu, que l'on aurait pu voir Dieu œuvrer au travers de lui, plutôt que de voir un grand homme. Pour la France, comme pour tant d'autres pays, même s'il en fut ainsi pour certains rois, il en fut souvent le contraire. L'idole dieu que les hommes avaient créée eux-
A une ascension fulgurante, motivée par la foi d'un homme au cours d'une ou deux générations, allait succéder une lente descente aux enfers de la monarchie et par là même aux yeux des hommes : L'image de " Dieu ".
Regardons en effet à la majorité de ses successeurs, qui allaient non plus avoir à conquérir, mais à régner pour conserver " leurs " privilèges acquis au détriment de la grandeur de Dieu. Au travers de leurs comportements, quelle image de Dieu ceux qui régnaient allaient-
Dieu souvent moins craint, parce qu'invisible aux yeux de ceux qui n'on pas la foi, alors que ces rois disposaient de soldats dissuasifs. Ces rois allaient en effet donner de Dieu l'image d'un tyran à beaucoup d'hommes, parfois même d'un tyran sanguinaire. Beaucoup d'entre-
De quelle onction Dieu avait-
Si ce n'était pas cette onction là que ces rois et leurs sujets interprétèrent obtenir de Dieu, mais celle de " demi-
Les hommes par leur interprétation des lois en ont souvent fait le contraire, car poursuivant par-
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.
Dieu, en effet, n'a pas envoyé son fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est pas jugé ; mais celui qui ne crois pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du fils unique de Dieu. //
Comment pourra-
Alors, par la " banale " erreur d'interprétation de quelques-
Ceux-
Ils n'étaient certainement pas plus mauvais que d'autre en tant qu'hommes, mais à cause de ce qu'ils perpétrèrent, de grandes utopies humaines allaient naître. Nous y arrivons.
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